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mercredi 11 avril 2012

L’apocalypse pour 2030 ? Le Club de Rome avait-il raison ?

En 1972, une équipe du MIT modélise l’avenir du monde pour le Club de Rome. Elle montre que nous n’en avons plus pour très longtemps. Nous détruisons à un rythme en croissance exponentielle (c’est la logique même du PIB) des ressources finies. En 2030 nous devrions connaître un brutal coup d’arrêt, accompagné par une catastrophe démographique.

Où en sommes-nous 40 ans après ? Exactement sur les mêmes courbes ! (Looking Back on the Limits of Growth | Smithsonian Magazine)

Qu’aurait-il fallu faire pour s’en tirer ? Adopter un nouveau mode de développement, et innover. Curieusement, cela ne semble pas si complexe que cela. Un exemple : notre consommation d’acier.

La fabrication d’acier prend une part notable de la consommation d’énergie mondiale et émet 25% du CO2 industriel. Nous pourrions réduire de 85% la consommation actuelle, en utilisant le juste nécessaire dans les bâtiments ; en réduisant les pertes d’acier lors de la fabrication ; en réutilisant l’acier d’un bâtiment démoli dans une nouvelle construction ; en allongeant la vie de nos bâtiments ; et en les utilisant de manière intensive. (Julian Allwood, The Questing Beast of energy policy, CAM, n°65, 2012.)

Rien de compliqué là dedans, mais peut-on mettre en œuvre un tel programme autrement que par un dirigisme de temps de guerre ? 

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