Curieusement, cette vision de l’Allemagne comme le
propriétaire naturel et bienveillant d’une Europe de paresseux est récurrente
dans la pensée d’une partie de l’élite anglo-saxonne. Peut-être parce qu’elle
se sent des liens génétiques avec l’Allemagne ? Ou parce qu'elle admire son ordre et sa rigueur ? Il est facile de traiter avec elle ; ce n'est pas comme avec ces Latins visqueux...
Pourtant, rien dans l’histoire allemande ne semble donner raison à Niall Ferguson. Car si, depuis
la nuit des temps, l’empire romain germanique se croit le possesseur de
l’Europe, jamais il n’est parvenu
à maintenir son emprise, y compris sur le coeur de ce qui semblait son propre territoire.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire