- Il y a eu résurgence des idées de Sade, revendiqué d'ailleurs par des intellectuels admirés. Tout ce qui compte est mon plaisir, « n’ayez plus d’autre frein que celui de vos penchants, d’autres lois que vos seuls désirs », le reste de l’humanité devenant objet. En petit, il y a le baladeur et des gens enfermés dans leur autisme, en grand, les frasques que l’on prête à DSK, ou le héros de shame.
- Les droits de l'homme sont devenus une forme de totalitarisme. Ainsi, on peut entendre certains retrouver les accents de la hiérarchie catholique pour appeler la nation à la repentance. De quoi je me mêle ? De quel droit puis-je imposer mes idées aux autres ? Comme le disait Bossuet, parce que j'ai raison et que vous avez tort ?
Pour Durkheim, toute organisation sociale provoque des dysfonctionnements. Par exemple la contre-partie de l'innovation, c'est le crime. Dans notre cas, la contre-partie de l'épanouissement de l'individu, a été la négation de l'autre. Durkheim disait aussi que ce dysfonctionnement est pathologique lorsqu'il inflige une souffrance qui va au delà des seuils historiques. Souffrons-nous excessivement ? En tout cas, même si c'est le cas, une révolution anti 68 ne serait pas judicieuse : elle remplacerait les maux actuels par d'autres, peut-être pas meilleurs. Pourquoi, pour une fois, ne pas chercher à corriger ce qui ne va pas, sans tout casser ?
Créons une médecine des sociétés ?
Créons une médecine des sociétés ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire