En effet, elle ne peut pas utiliser ce que disent mes
livres. Leur équation centrale est changement réussi = contrôle. Or, Mme Merkel
ne peut pas contrôler ce qui se passe hors de ses frontières. Elle dépend de
notre bonne volonté.
Elle se trouve dans une situation étudiée par Thomas
Schelling (The strategy of conflict).
Celle de la négociation conflictuelle. La stratégie gagnante est de se
mettre dans une position d'impuissance totale (dos au mur) et qui
force l’autre à prendre une décision qui nous est favorable.
Exemple. Soit deux poids lourds qui foncent l’un vers l’autre.
Si l’un des conducteurs jette son volant par la fenêtre, l’autre sera obligé d’aller
dans le fossé.
Si l’on suit cette théorie, c’est Mme Merkel qui devrait
céder : le sort de l’Europe du sud est incontrôlable. Mais, encore faut-il
avoir vu que l’autre camion est sans volant…
Un scénario crédible d’évolution de la zone euro serait un
décrochage de la Grèce suivi d’une action violente de protection du reste de la zone.
En effet, la 2CV grecque pèse peu dans les comptes allemands, elle ne peut faire des
dommages qu’à la France. Par contre, les banques allemandes sont très implantées
en Espagne.
Compléments :
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