En effet, on trouve dans ce blog plusieurs exemples de « leaders ». En les examinant bien, on constate qu’il n’y a pas de modèle unique.
Il y a ceux qui mènent le changement « d’en haut », c’est l’art du Yang. Un exemple : Christian Kozar. Il n’est pas indifférent, probablement, qu’il soit un ancien officier. En effet, le bon officier doit savoir faire, aux pires moments, des choix décisifs, et connaitre suffisamment bien l’homme pour lui demander ce qu’il peut donner, et lui dire les mots qui le poussent à sacrifier sa vie.
Serge
Delwasse entre dans cette catégorie. Pour sa part, il a la caractéristique
d’avoir un esprit systémique. C’est-à-dire qu’il voit exactement ce qui ne va
pas dans une organisation. Ce qui l’amène généralement à faire l’envers de ce
que l’on faisait jusque-là.
Mais le changement ne se mène pas que d’en haut. Il y aussi
ce que certains universitaires appellent des « leaders protecteurs ».
Ils sont moins flamboyants que les précédents, mais tout aussi efficaces. Voire
parfois beaucoup plus, car ils ne suscitent pas le rejet. Au contraire, on
sous-estime très souvent leur pouvoir réel.
Dans cette division se trouve Ronald Berger-Lefébure, qui explique
comment il a « restructuré » une équipe de management familiale, mais
aussi Dominique
Delmas, un de mes cobloggers. Dominique illustre une caractéristique
curieuse de ce type de leader : une main de fer dans un gant de velours. C’est
un homme qui veut construire un monde durable pour ses enfants, et qui n’est
jamais à bout de ressources, et de patience, pour parvenir à ses fins.
Le meilleur leader du changement est un homme
indestructible. Il est stimulé par l’échec. (Ce qui est la définition de l’optimisme
selon Martin Seligman). Ne serait-ce pas le cas d’Amélie
Faure ?
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