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mardi 26 juin 2012

Comment réussir un changement ? évaluer sa complexité

Il y a quelque chose de paradoxal dans notre façon nationale d’envisager le changement. Réussir le changement est probablement ce qu’il y a de plus important pour notre société. (« Le » et pas tel ou tel changement, c’est-à-dire maîtriser le processus générique de changement.) Or, nous nous entêtons à échouer, alors que bien faire ressortit au bon sens.

J’ai fini par comprendre que mes techniques, qui plaisent aux universitaires, ne sont pas adaptées au commun des dirigeants. Il faut faire plus simple et plus fondamental. Dans cette série de billets, je vais parler de l’évaluation de la complexité du changement. De quoi s’agit-il ?

Aujourd’hui, les entreprises sont terrorisées par le changement. Par exemple, Free a parlé de la stratégie qu’il met actuellement en œuvre il y a 2 ans, au moins. Qu’ont fait ses concurrents en attendant ? Je ne serais pas surpris que la réponse soit : rien. Et qu’ils ne fassent pas beaucoup plus aujourd’hui.

Du coup, que se passe-t-il ? Ce que les consultants appellent « the burning platform ». On ne saute d’une plate-forme pétrolière en feu que lorsque les flammes vous lèchent les pieds. Si bien que vous vous écrasez 40m plus bas.

Pourtant, même une impréparation aussi grossière n’a pas de raison d’être fatale. Dans cette série de billets je vais expliquer :
  1. Comment préparer un changement alors que les flammes vous lèchent les pieds, donc vite, bien et discrètement.
  2. Les 5 sujets qu’il faut examiner avant de sauter.   
  3. Comment une « évaluation de la complexité du changement » permet de se tirer honorablement d’affaire. 

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