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jeudi 14 juin 2012

Faut-il aimer nos présidents ?

Il semblerait que le précédent gouvernement ait largement dépassé son quota de suppression de postes d’enseignants dans le public. Le public ayant eu un traitement de faveur, en moyenne il pouvait affirmer tenir ses objectifs. (Luc Chatel a supprimé plus de postes que prévu : la Cour des comptes accable sa gestion - Newsring)

Bref, il nous a manipulés. Ce qui, dans le système de valeurs des Lumières, est le crime le plus grave qui soit.

Mais, tous les politiques ne sont-ils pas des manipulateurs ? N’avons-nous pas élu de doux illuminés, alors qu’il aurait été préférable de conserver une équipe, certes un peu malhonnête, mais plus apte à gérer l’économie de la France ? Entends-je autour de moi.

John Stuart Mill aurait probablement répondu que nous ne pouvons pas maintenir au pouvoir des gens qui ne partagent pas nos valeurs les plus fondamentales. D'ailleurs, la prochaine droite n’aura-t-elle pas entendu le message ?

Ce qui m'amène à me demander : n’en demandons-nous pas trop à nos présidents ? Si nous prenions un peu plus notre sort en main, ils n’auraient pas une mission aussi compliquée, et ils n’auraient pas à faire des entorses à l’honnêteté intellectuelle, quand ils ne voient pas comment se tirer d’affaires.



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