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lundi 11 juin 2012

L’humanité a dépassé le point de non retour

Dennis Meadows a modélisé l’avenir de l’humanité, il y a 40 ans, pour le Club de Rome. L’étude s’est vendue à 10m d’exemplaires.

Résultat : si rien n’était fait nous devions connaître l’apocalypse en 2030. La population mondiale n’aurait plus les moyens de se maintenir intégralement en vie. 40 ans après, ces prévisions n’ont pas été remises en cause.

Qu’en pense-t-il aujourd’hui ?

La situation était réversible dans les années 70. Il aurait fallu sevrer la société de son matérialisme. Un acte important aurait été de remplacer les indicateurs économiques (PIB) par des indicateurs de développement humain.

Aujourd’hui nous consommons150% de ce que nous apporte la nature. En fait, le capitalisme n’est qu’une succession de bulles spéculatives que l’espèce humaine est incapable de prévoir. Celle-ci sera de la même nature que les autres, mais infiniment plus destructrice.

Que faire ? Il étudie la « résilience » : la capacité du tissu social à survivre à d’énormes chocs, sans perdre ses fonctions vitales. Pas très encourageant.

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