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lundi 29 octobre 2012

La Chine au bord de l’explosion et Internet augmente notre réalité locale

Toujours aussi peu de temps pour lire The Economist :
La Chine change harmonieusement de gouvernement. Mais, pour le reste c’est explosif : « instable à la base, découragée à la strate intermédiaire, et hors de contrôle au sommet ». Et son nouveau dirigeant est impénétrable.
L’austérité est toujours une erreur. Mais, pour une fois, ce n’est pas l’Europe qui subit les critiques du journal, mais l’Angleterre, et surtout les USA. Et pourtant le budget européen est otage des égoïsmes partisans, opposés à l’intérêt collectif.
Et si l’Allemagne était ennemie de la redistribution au sein de l'Europe parce qu’elle en est elle-même victime ? Ses Etats riches sont rançonnés par ses Etats pauvres…
Dossier spécial sur Internet, téléphonie mobile et la géographie. Où l’on découvre qu’Internet n’efface pas les distances, comme on l’a cru. Il diffère d’ailleurs d’un pays à l’autre. Surtout, il apporte une nouvelle dimension à notre voisinage immédiat. Les services cartographiques deviennent même un enjeu stratégique. Mais, au fait, me suis-je demandé, pourquoi nous disait-on que les distances ne compteraient plus ? Pour mieux délocaliser ? Et si nos intérêts influençaient méchamment notre interprétation des bénéfices de la technologie ?
Pour une fois, une entreprise française est un modèle. Vinci est donné en exemple à ses concurrents chinois. Son secret ? Acquérir judicieusement. Soit des entreprises bien installées dans un marché, soit des consultants ayant des spécialités utiles. Et aussi « ne pas courir après la part de marché » : savoir choisir les affaires rentables. Ce bon sens fait défaut à Hitachi, un assemblage disparate d’un millier de sociétés, peu rentable ; et à Siemens, autre monstre, victime de plusieurs bévues stratégiques. (Et d’un brin d’arrogance germanique ?)

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