Pages

mercredi 31 octobre 2012

Le classement de Shanghai expliqué

J’apprends par mes étudiants qu'il n'y a plus de session en juin. Mais cela va vider mon cours de son intérêt ! Son originalité n’est-elle pas d’utiliser l’expérience de l’entreprise que vivent mes élèves durant leur stage pour leur enseigner les techniques de conduite du changement ? Cela ne nous met-il pas en avance sur la dernière innovation d’Harvard ? Or, ne sommes-nous pas supposés singer Harvard, éternel n°1 du classement de Shanghai ? dis-je.

Réponse un peu confuse. La session de juin a été supprimée sur la demande des élèves précédents. En outre, on a cru, aussi, au « contrôle continu ». Mais on s’est rendu compte que les élèves n’apprennent rien. En conséquence de quoi, on a eu recours à une innovation pédagogique : l’examen. Voilà qui prépare à l’entreprise. (Mais j’ai eu gain de cause.)
Tous les siècles ont eu leur classement de Shanghai. C’est une façon de dire aux vieux de laisser la place aux jeunes. D’ailleurs, à quoi sert de brandir la lettre du dit classement pour contrarier ces derniers : ne détiennent-ils pas la vérité ? Alors, le classement de Shanghai, s’il est ce qu’il prétend être, peut-il les contredire ? 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire