L’histoire de Sciences Po est-elle celle du pays ? DSK, Acte 2 ?
Donc, la Cour des comptes découvre une « gabegie » à Sciences Po.
Mais ce n’est pas n’importe quelle gabegie. Son
président était la bien pensance de gauche faite homme. Celle qui ouvre les
portes de l’élite aux misérables. Or, à quoi ressemblait son fief ? à un
petit royaume qui ne rendait de comptes à personnes, qui accumulait les
déficits avec désinvolture, et distribuait les prébendes à ses favoris (lui-même
recevait plus d’un demi million). Comme tout royaume celui-ci avait ses
exploités : les vacataires d’abord « A Sciences Po, les vacataires représentent 20% des dépenses en
personnel et assurent 93% des heures d'enseignement », et les classes
moyennes ensuite « l'IEP accueille
davantage de boursiers en 2010 qu'en 2005, sans toutefois "atteindre le pourcentage de 30% attendu en 2012". Mais, dans le même temps, "la proportion des étudiants issus de parents cadres ou exerçant une
profession intellectuelle supérieure s'est accrue de 5 points, passant de 58,5%
à 63,3%". »
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