Cercle du changement
et suite
En 2012, ce blog s’est ouvert au « Cercle du
changement ».
Bon concept, gros enthousiasme. Zéro résultat. Un changement
non contrôlé ne donne pas ce que l’on en attend, répètent mes livres. Nous
l’avons vérifié. Ainsi que ce que dit Michel Crozier : le « succès est dans l’exécution ». Et
c’est le point faible de notre nation.
Mon cas illustre ce phénomène ainsi, dirait Edgar
Schein : 1) anxiété d’apprentissage faible : difficile d’écrire des
billets originaux et courts, et de le faire régulièrement ; 2) anxiété de
survie faible : ce blog m’appartient, il est peu motivant de faire
profiter un autre de son génie, et je suis trop intransigeant.
Cependant, l’expérience m’a beaucoup appris. Travailler en
groupe, c’est une vague de nouvelles idées ! Grâce à elles 2012 fut limites à la croissance, résilience et environnement. J’ai
d’ailleurs un moment envisagé de faire des interviews. Mais je n’ai pas le
temps pour cela.
En 2013, nouvelle aventure. Blog système D. Encore en
équipe, mais cette fois-ci d’égaux, et avec des vidéos. L’erreur est humaine…
La vie est une
réinvention permanente
J’ai réalisé, un jour, que mon temps de blogging était trop
important. Je dois gagner ma vie, d’abord. Et ensuite souffler de temps à
autre. Et je n’y arrivais plus.
Le plus désagréable dans un blog est Internet et
l’informatique. Problèmes techniques horripilants et mouvement brownien de
nouvelles et de distractions sans but. Internet est stressant, et me fait
perdre du temps. En comparaison, qu’il est agréable de lire, ou de se
promener !
Mais j’ai résisté à la tentation de plaquer Internet. Car,
il me semble aussi matérialiser le progrès, au sens cheminement de la
société. Et parce que si l’on ne veut pas que le changement vous prenne par la
gorge, il faut le prendre par la main, comme dit Churchill. D’ailleurs, même
s’il m’est désagréable, ce blog a énormément apporté à ma réflexion. Bref, la
vie est un combat !
La participation au blog du changement aura été très riche pour ma part, essentiellement pour deux de ses vertus :
RépondreSupprimer1) écrire permet de structurer sa pensée et de l'organiser
2) échanger et confronter, fait avancer
L'idée principale que je retiens de cette expérience pour laquelle je te remercie vivement de m'avoir associé, c'est : par l'échange stimulant l'homme et la société progresseront vers un meilleur équilibre.
C'est d'ailleurs, un frémissement des sciences qui tournent autour du cerveau : ce dernier ne serait pas une boite pleine qui filtre des échanges, mais serait plus une "interface" qui interagit en permanence avec tous les cerveaux, et l'environnement.
Ces échanges à l'image un immense tableau lumineux d'information alimentent des lumières essentielles, met en veille d'autres ou en déclenche de nouvelles.
Contrairement à l'idée qui veut que l'on utilise que 10 % de son cerveau c'est bien 100 % du cerveau qui fonctionne mais 90 % de ce fonctionnement reste inconscient. Il suffit alors que 1 ou 2 % supplémentaires se mettent en mode conscient pour que l'on accède à d'autres dimensions;
Ceci prend sens car pourquoi la nature fabriquerait 90 % de neurones sans but?
Le 21ème siècle semble donc donner raison aux visionnaires qui parlaient d'un siècle "spirituel".
Alors ce blog est donc un support extraordinaire.
Bien sûr il reste difficile d'écrire des billets courts lisibles par d'autres et régulièrement.
Surtout quand la vie est multiple, travail famille patrie société introspection...
Mais cela reste un exercice terriblement efficace car après une petite dizaine de mois de participation, je mesure l'avant et l'après.
Il renforce ta citation de CHURCHILL et me rappelle le conseil de mon papa : Ne pas subir!"
Bonne année bloggueuse 2013.
Nouvelle démonstration de la richesse de la collaboration : je ne voyais pas le monde comme cela, et trouve ton point de vue riche de nouvelles idées!
RépondreSupprimerEn 2013, le changement continue. Nous allons essayer de continuer ce qu'il y a de bien dans cet échange, en tenant compte des contraintes de la vie!
Bonne année, bloggueuse ou non, d'ailleurs.