Retour au massacre de Newtown. J’y ai vu une caractéristique
américaine : l’homme contre la société. Depuis je me suis souvenu du film The wild bunch. Il commence et se
termine de la même façon. Au début des termites affrontent des fourmis, à la
fin, une poignée d’Américains mitraille une nuée de Mexicains. Dans les deux
cas, l’individu succombe sous la masse.
Ce fantasme peut se lire de deux façons. La peur de
l’individu d’être asservi. Mais aussi sa volonté de soumettre la société à son
bon plaisir.
Une autre chose m’a frappé. Ceux qui massacrent et les héros
de The wild bunch sont généralement
extrêmement limités intellectuellement. (A l’image du Stallone des Guignols de
l’info, ou de Ronald Reagan, président vénéré.) Ce qui m’amène à me demander si
ce que ces gens trouvent menaçant dans la société, et ailleurs, ce n’est pas
justement sa complexité. La complexité serait le mal, et le bien les idées
simplistes du QI réduit ?
Bérézina d’un de mes traits de génie ! J’ai cru que
l’on pourrait guérir l’homme de l’intolérance, en lui montrant que son prochain
n’était ni bien ni mal, mais respectable, car, justement, complexe.
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