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lundi 21 janvier 2013

Japon : malheur au vaincu

Une nécrologie de The Economist, la semaine dernière, m’a frappé.

On y apprend que la partie de la constitution japonaise ayant trait aux droits de la femme a été confiée, par l’Américain victorieux, à une traductrice de 22 ans, au motif qu’elle était la seule femme présente. (Elle avait suivi les troupes d’occupation pour partir à la recherche de ses parents, artistes européens demeurés au Japon pendant la guerre.) Elle a alors décidé de rectifier ce qu’elle trouvait mal dans la culture japonaise.

Après le « père fondateur » américain, le « stagiaire fondateur » ? Faut-il s’étonner que l’Occident soit haï ? 

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