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dimanche 27 janvier 2013

La vengeance d’Obama

Après Ben Laden, et avant Netanyahou ?, c’est au tour des Républicains. Barack Obama est parti pour détruire ceux qui l’ont trahi.

Comment va-t-il s’y prendre ? En force. Les Républicains représentent le Blanc conservateur, une race en déclin. Barack Obama a construit une coalition d’intérêts, des homosexuels, aux immigrés, en passant par les femmes libérées. Il a le nombre pour lui. Il a pris les Républicains, et leur refus de coopérer, à leur propre jeu. Et il va leur rentrer dans le gosier la stupidité de leurs sophismes. En particulier celui qui veut que le riche crée la richesse. Que la société lui doive tout.

Au passage, il montre, ce dont on doutait à une époque, qu’il a des convictions.

Coming out d’un Barack Obama tueur? Pas certain. Il utilise, peut-être, le tit for tat (dent pour dent), la meilleure façon de se faire des amis, selon Robert Axelrod. Ainsi, il a commencé par être sympathique. Les Républicains ont été abjects. Il leur répond avec leurs arguments. S’il suit le schéma de Robert Axelrod, il devrait redevenir sympathique dès que les Républicains commencent à l’être.

Ce qu’il y a de curieux chez lui, c’est à quel point il aura ridiculisé ses adversaires. John McCain affirmait qu’il ne pouvait être un chef de guerre. Or, Obama est probablement le tacticien le plus doué, le plus froid et le plus implacable, qu’ait jamais compté l’armée américaine. Mieux. C’est lui contre tous. Et il y a de bonnes chances qu’il leur fasse boire un bouillon. Eh oui, il donne raison aux dogmes républicains ! L’individu peut avoir le dessus sur une société ! Pire des vengeances : montrer à ses adversaires qu’ils sont indignes de leurs propres idéaux ?

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