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mercredi 30 janvier 2013

L’Européen tondu par ses gouvernants ?

Lundi matin France Culture parlait de l’Europe. J’en ai retenu qu’en 2004 10 pays y étaient arrivés d’un coup. 100m de personnes en plus. Ce qui a fait tomber le PIB par habitant de l'UE de 11%. Et entrer parmi nous la corruption, et la guerre. Grâce à Chypre nous sommes en conflit avec la Turquie.

Ce qui intéressait ces pays était l’OTAN, l’autre nom de l’Amérique. L’UE était un « tiroir caisse ». Un dû. Comme le montre la Hongrie, qui respecte bien peu des valeurs fondatrices de l’Europe, tout en encaissant 2% de son PIB en aides européennes. Les Anglais ont gagné. Ils ont fait de l’Europe une zone de libre échange.

Curieusement nos gouvernants nous ont déclaré que « rien n’allait changer ». Si bien que tout ceci s’est déroulé sans le moindre débat démocratique.

Bref, nous nous sommes fait tondre. Qu’est-ce qui a pu pousser nos dirigeants à accepter un tel marché de dupes, me suis-je demandé ? Y avaient-ils un avantage ?

Je n’ai pas trouvé de solution. Quelques pistes seulement. L’entrée dans l’euro des pays de l’est a permis une fameuse bulle spéculative, qui a failli mettre notre système bancaire à genoux. Elle a dû enrichir pas mal de monde, et faire quelques carrières. Il y a eu aussi pas mal de délocalisations. Elles ont permis des améliorations de rentabilité, sans gains de productivité, sans fatigue. Pas besoin de délocaliser, d’ailleurs, pour comprimer nos salaires. La menace suffisait. Finalement, l’Europe de l’est est traditionnellement l’espace vital allemand. 

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