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mardi 1 janvier 2013

Redécouvrons la parrhésie ?

Je tiens beaucoup à une certaine liberté de ton, à ce franc-parler dont mes longues années d’enseignement m’ont démontré l’utilité pédagogique. Peut-être retiendrais-je tel ou tel de mes pairs sur les pentes de l’agacement, grandement dommageable à la santé, si je rappelle que les Grecs appelaient cela parrhésia. (Lucien Jerphagnon, Histoire de la pensée, tome 1, Tallandier)
Je me retrouve dans cette phrase. Notre société libérale a été, paradoxalement, victime de la main invisible de la pensée unique. Or, si l’on ne peut plus parler, toutes les turpitudes sont possibles… 

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