Je vais développer cette idée en quatre billets. Celui-ci présente
la philosophie générale de mon approche, les 3 prochains la déclinent à l’Etat,
l’entreprise et l’individu.
Nous devons changer
pour ne pas changer
Ecrire ce blog m’a montré une évolution historique. Les
anciens constataient que le monde changeait. Puis l’homme a voulu changer le
monde. Mais il l’a fait à coups d’utopies, qu’il a voulu réaliser par des
révolutions. En France, deux attitudes s’opposent. D’une part le « changer
pour changer » ultra libéral, mouvement permanent détruisant le lien social qui
fait de l’homme un homme. D’autre part, le refus du changement, ou Maginite, dont la conséquence que le changement nous est imposé par la nécessité, il « nous prend à la gorge » selon
l’expression de Churchill.
L’idée à laquelle je suis arrivé il y a fort longtemps est
qu’il existe une troisième voie. Changer pour ne pas changer. Il faut changer,
mais par différenciation, en affirmant notre unicité. Alors, la pression
concurrentielle, cette injonction permanente à la « compétitivité » qui nous broie, disparaîtra. Et nous aurons les moyens de
construire cette différence. Quant on a un cap, le changement est une question
de technique, pas de grand soir. C’est
pour cela que j’écris.
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