L’Internet chinois « sert des intérêts nationaux aussi
bien que commerciaux ». Le pouvoir chinois contrôle son Internet de façon
à ce qu’il fasse la fortune de ses entreprises, qu’il promeuve sa culture
(notamment par le thème des jeux électroniques), et qu’il ne suscite pas de
mouvements de foules, susceptibles de le déstabiliser. Le contrôle du dispositif, qui est fortement manuel, fournit un emploi à 100.000 personnes. C’est aussi un moyen
pour la bureaucratie centrale de connaître les besoins du peuple et d’y réagir.
L’armée a son bataillon de pirates qui cherchent, ailleurs dans le monde, le
savoir-faire qui pourrait servir la cause du pays. Un exemple à
imiter ? En tout cas, la Chine exporterait son expérience (principalement vers les pays qui se méfient de la démocratie occidentale).
Par ailleurs, The Economist est inquiet pour la France, ses
scandales et son faible président. Ils pourraient entraîner la zone euro par le
fond. Et plomber son projet d’Union bancaire, à laquelle The Economist semble
très attaché. L’Angleterre s’attaque à son système de sécurité sociale. The
Economist, a-t-il lu ce blog ?, pense que ce type de réforme à peu de
chances de réussir. Le pays ferait mieux de revoir la philosophie du dispositif,
en en faisant une assurance contre les accidents de la vie. Aux USA, comme dans le reste du monde, on est las des partis
politiques. Ne défendent-ils pas l’intérêt de quelques-uns plutôt que le
collectif ? Tentative de constitution de partis centristes. Mais, en se
servant du dit mécontentement, ne vont-ils pas provoquer un rejet de la
démocratie ? Ne serait-il pas mieux de faire fonctionner le système
existant ? se demande The Economist. Je m’interroge, quant à moi :
pourquoi en est-on venu à croire que la seule alternative aux intérêts en place
était le populisme ?
La Corée du Nord pourrait-elle déclencher une guerre ? Son
nouveau dirigeant est sorti de la gesticulation contrôlée de son prédécesseur. Comportement
rationnel, ou acte de folie ? Et le tuteur chinois hésite à intervenir.
Les banques centrales impriment beaucoup d’argent. Ça ne
fait pas redécoller l’économie. Les entreprises, qui ont énormément de cash, ne
l’investissent pas dans leur outil de production. Elles recherchent des
placements financiers à haut rendement. On semble reparti pour une bulle
spéculative, si je lis correctement cet article. On en revient même aux subprimes.
Big Data est utilisé pour le recrutement des petits boulots.
Ça ne marche pas pour les cadres.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire