Mais l’affaire n’est pas si simple. La BPI serait un « machin »
technocratique, qui aurait privé les élus régionaux de leurs prérogatives. Dans
ces conditions, il n’était pas idiot que la démocratie accompagne la
technocratie.
En tout cas, il semble manquer l’essentiel à ce dispositif :
la connaissance de l’entreprise. Au moins serait-il bien que, pour une fois, on
réfléchisse avant d’agir. Car, notre mal national c’est l’obsession de la « seule
bonne solution ». Nous sommes persuadés de détenir la solution à des
problèmes que nous sommes incapables de formuler. Et nous pavons l’enfer de ces
bonnes solutions.
Par exemple, l’élu régional veut conserver en vie ses
entreprises locales en difficulté. Ce faisant, il n’évite rien, elles ne sont
pas viables. Mais, il assèche des financements dont a besoin le reste de l’économie.
Son action est contreproductive. En réalité, il veut maintenir l’emploi et le
savoir-faire locaux. Or, pour cela, il y a des moyens plus efficaces que d’entretenir
des canards boiteux.
(En y regardant de plus près, le conseil d’administration de
la BPI
est composé quasi exclusivement d’énarques, l’entreprise étant représentée par
deux « personnalités qualifiées ».
En revanche, louable égalité des sexes !)
En tout cas, dans ce CA, il y a une taupe à la solde de Ségolène qui balance systématiquement ses humeurs et ses haines au Canard Enchaîné. Combien la dite taupe est-elle payée par le contribuable régional ou national ?
RépondreSupprimerSi c'est le cas n'est-ce pas un peu contreproductif ? (Pour Ségolène autant que pour le contribuable.)
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