Nous avons fait l’an dernier une étude auprès de 10 000 jeunes de l’enseignement supérieur, toutes filières confondues. Qu’avons-nous constaté ? Que la génération Y, mobile, mondialisée, prête à partir travailler en Asie représente un quart des jeunes. Tous les autres, c’est-à-dire la très grande majorité, sont dans l’autre profil, celui pour lequel l’appartenance à un groupe est essentielle. Ils ne sont pas du tout les zappeurs permanents qu’on décrit.
Les 25 % que vous avez identifiés ont-ils des caractéristiques particulières ?
Ils sont plutôt dans les écoles de management. Je pensais qu’on en trouverait davantage dans les écoles d’ingénieurs, mais non ce n’est pas le cas. De façon générale, l’industrie est un univers où l’appartenance à un secteur, à un métier, à une entreprise est très forte. On ne peut pas les gérer comme une SSII, avec un turn over élevé.
Napoléon appelait l’Angleterre un pays de
boutiquiers. Les écoles de commerce seraient-elles une 5ème colonne
de la culture anglo-saxonne ? Ou un milieu favorable à son influence ?
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