Il y a quelques temps, j’écoutais une discussion entre un
universitaire américain qui a publié un ouvrage sur les grandes écoles
françaises, et un professeur d’université, académicien. J’en ai retenu que ce qui faisait la force des grandes
écoles était les classes préparatoires. Et que les premières années
universitaires américaines avaient pour but d’être des classes préparatoires… C’est-à-dire
qu’elles apportent une méthode de travail à celui qui arrive dans l’enseignement
supérieur.
Et si c’était, avant tout, ce qui manquait à nos universités ?
Oui, "La méthode de travail, ça s'apprend", mais je n'ai pas le souvenir que les classes de taupe apportent vraiment beaucoup en matière de méthodes, en dehors des processus pour traiter un problème de mathématique ou bien de physique et en dehors de savoir résumer en une page, trente pages de texte ... ce qui est déjà important. Pour moi, le problème de l'université française est que les enseignants sont des théoriciens d'entreprise, des "enseignants-chercheurs", des "philosophes" (l'art d'usiner des concepts) et qu'ils n'ont pas reçu de formation pour enseigner ...
RépondreSupprimerEn face, on trouve des étudiants qui pour la plupart sont là presque par hasard (classement hiérarchiser de choix juste avant le Bac) et ne savent pas ce qu'ils veulent faire comme métier.