Marx, Hegel et les néoconservateurs pensaient qu’il y aurait une fin de l’histoire (la Nouvelle économie des années 90, pour ces
derniers). C’est une curieuse idée. Cela signifie en fait que l’homme est maître
de son sort. Une fois qu’il aura adopté le « bon modèle », il vivra
en paix, au paradis.
Or, ce n’est pas l’homme qui fait le monde. Il est façonné
par des forces indépendantes de lui. D’ailleurs même lorsqu’il est en grande
partie responsable de son sort, il transforme ce qui est nécessaire à la bonne marche
de la société, de ce fait la société elle-même. Le paradis n’est pas une
solution stable.
La destruction créatrice est probablement un meilleur modèle
du sort de l’homme. Notre société est confrontée à des mécanismes qui menacent de
la disloquer, mais qui, en même temps, lui permettent d'évoluer. Elle doit se réinventer en permanence.
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