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mardi 24 septembre 2013

Les conséquences imprévues de l’action humaine

Nos actions donnent l’inverse de leurs intentions ! Cela semble avoir été le cas des heures supplémentaires de Nicolas Sarkozy. Cela semble aussi le cas des projets du Conseil National de la Résistance que j’ai étudiés récemment. Le CNR, et tous les gouvernements de l’époque voulaient créer un monde dans lequel l’homme pourrait donner le meilleur de lui-même. Qu’ont-ils obtenu ? Le soixanthuitard, qui pense que la société à une dette envers lui, et le néoconservateur, qui veut jouir de son héritage. Des êtres dominés par leur physiologie. Le degré zéro de l’humanité.

Comment agir, si notre action doit avoir de tels résultats, alors ? Il me semble que ce qui échoue est le dirigisme. L’action efficace consiste d’abord à placer l’homme dans des conditions favorables au comportement que l'on veut encourager. Par exemple, la création de l’euro nous a mis dans une situation (quasi désespérée) dont une des rares issues est de s’entendre entre Européens. Mais ce n’est pas tout. Il y a le risque d'une réponse lâche, d'une tricherie. Il faut aussi qu’un mécanisme nous force à bien faire notre travail. Une sorte de Socrate ? Une conscience qui ne nous lâche que lorsque l’on est prêt à périr pour les choix que l’on a faits ? (Et il faut peut-être aussi être d'accord pour se placer dans les conditions qui vont induire le bon comportement... cf. ce qui n'a pas été fait pour l'euro.)

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