Inspiré par le livre de Pierre Rosanvallon, je modélise
l’évolution de la France par deux mécanismes.
Elle fait l’objet d’un
parasitisme individualiste, qui infecte ses institutions (administration,
entreprises…) et la force régulièrement à détruire les dites institutions. Du
coup, la France tend à être dysfonctionnelle. Mais par moments seulement. Car,
venue d’en bas, une nouvelle idée d’organisation de la société surgit. Un consensus se fait. Dans un grand
mouvement, la société se régénère. Jusqu’à ce que de nouveau elle soit dynamitée par
le parasite.
Curieuses conclusions. Le yakafocon ne marche pas. En effet,
il signifie l’installation d’institutions de mise en œuvre de la politique
idéale (par exemple les instituteurs de la IIIème République). Et elles ne peuvent qu’être parasitées. Le seul espoir serait-il,
alors, de voir émerger une pensée « populaire » ? Mais, pour
cela, il faut probablement que le dit peuple ait un minimum d’éducation. Ce qui
demande un minimum d’institutions… Echec et mat ? Pas encore. Le parasite ne peut pas fonctionner sans société.
Par conséquent, il est possible qu’il soit forcé d’entretenir son contre
poison. Exemple ? The Economist et nos partis politiques sont
schizophrènes. Ils prônent une morale, sociale car conçue pour les autres, qui
est contraire à leurs actes. Ce faisant, ils courent le risque de susciter une nuit du 4 août. C’est
probablement ce qui se passe, d’ailleurs. Notre société va sans cesse du yin
de la théorie au grand cœur au yang du parasitisme individualiste.
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