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mardi 21 janvier 2014

En lisant et en écrivant

Lire et écrire m'a fait découvrir à quel point il était difficile de comprendre une œuvre. Comme beaucoup de gens ont écrit, le temps que l'on peut leur consacrer est nécessairement limité. En outre, comment savoir a priori s'ils méritent un effort ? D'où une bizarre injustice, d'un côté quelqu'un qui met sa vie dans son œuvre, de l'autre un lecteur qui traite le don de cette vie avec indifférence, voire mépris. (Et qui croit ainsi montrer sa capacité supérieure de jugement !)

Le travail que m'a amené à faire ce blog est utile. Pour pouvoir résumer les livres que je lis, je dois faire plus que les lire passivement. Je dois les interpréter. Ce qui fait surgir au moins des hypothèses sur leur sens. Si l'auteur est encore vivant, je les teste. Jusqu'ici mon interprétation a tapé plutôt juste.

Reste le cas des auteurs morts. Il est d’autant plus compliqué que des gens comme Max Weber ou Hannah Arendt ont fait une œuvre d’une ambition bien supérieure à celle de nos contemporains. Il me semble que pour parvenir à la saisir, il faut identifier le problème qu’ils ont voulu traiter, et les concepts qu’ils ont utilisés pour cela. Une fois que la clé de décryptage est trouvée, le texte devient clair. Avant cela, ce n’est que des mots. 

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