une discussion hier soir avec des amis artisans menuisiers et designers d'intérieur. A les entendre, une petite boîte a quasiment besoin d'un temps plein pour gérer tous les litiges. Eux ont eu des problèmesVoilà qui donne le spectacle d'une société où l'homme est un loup pour l'homme. Et le client, le dindon de la farce. N'est-il pas, par définition, en situation de faiblesse. Curieusement, il reste l'administration...
Les petites structures, même plutôt disposées à travailler en confiance, se sentent entourées de requins. Et ça serait particulièrement le cas en France. Mes amis ont travaillé au Canada où, de leur point de vue, les boîtes sont beaucoup plus prêtes à faire des procès quand ça ne va pas : de ce fait, le quotidien des affaires est plus réglo. Autre remarque intéressante de ces artisans qui ne sont pas français (iranien et canadien) : pour eux, l'administration en France est exigeante (il faut avoir un dossier complet pour faire une demande) mais efficace et prête à aider. Ca serait un gros point positif par rapport à ce qu'ils ont ont connu au Canada.
- en particulier avec EDF (qui leur a imposé un changement de contrat qui leur est défavorable),
- une assurance (qui les a trop prélevés pendant plusieurs mois à tort),
- Bouygues Télécom (qui les a laissé 2 mois 1/2 sans internet alors qu'ils communiquent principalement par mail avec leurs clients et qui a fait appel à Numéricable comme sous-traitant pour faire les réparations. Numéricable semblait vouloir dézinguer la crédibilité de Bouygues)
- des clients bien sûr qui trouvent mille raisons de ne pas payer
- et AXA (qui leur a placé une mutuelle au dessus des prix du marché en leur faisant croire qu'ils avaient droit à un tarif de faveur).
- Plus le service des impôts (qui a augmenté la taxe liée à leur local commercial de 300 à 750 €). Mais là, ce n'est pas un litige, il faut juste subir...
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samedi 15 février 2014
France kafkaïenne ?
Témoignage d'un ami :
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