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samedi 27 septembre 2014

Comment notre crise va-t-elle se terminer ?

Ce blog suit l'opinion publique. Il se lamente de la médiocrité de nos dirigeants. Or, il sait bien qu'ils ne sont pas pour grand chose dans la crise. Comme le dit Hannah Arendt, "banalité du mal". Collaboration avec le mouvement ambiant. Comme d'autres l'on fait, ailleurs dans le monde. 
Au fond, ce qui l'insupporte, c'est l'hypocrisie. Écart entre prétention et réalité. Idem pour les "élites" anglo-saxonnes. Elles croient tirer les ficelles du monde, "Consensus de Washington", alors qu'elles ne sont qu'une pendule arrêtée qui a donné l'heure par hasard.

Mais ce n'est pas important. La seule question qui l'est est : peut-on se tirer de la banalité du mal ?
Le sens du changement actuel est celui d'une destruction, dit ce blog :
Après guerre, il y eût consensus. Pour éviter le totalitarisme, il fallait protéger l'homme. En même temps, l'explosion technologique due à la guerre, peut-être aussi ce qu'elle avait détruit, a permis à cette utopie de vivre quelques décennies. Mais le miracle scientifique s'est essoufflé. Et monde d'assistés. Ils ont cru que tout leur était dû. Non seulement ils n'ont pas cherché à relancer l'innovation, mais ils ont exploité la société à leur profit. Et ils ont inventé des théories, marché ou postmodernisme, pour se justifier.  

La dernière guerre a fait dire à l'humanité de l'époque : jamais plus ça. On s'est mis d'accord sur un modèle de société. Rien n'est possible sans un tel accord. Quand l'humanité se découvre comme humanité, et pas comme collection d'intérêts individuels, elle parvient à penser. Et, probablement, à se sauver. 

Cela va-t-il arriver ? Ou la prise de conscience nécessaire demande un cataclysme ? (à suivre) 

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