Printemps des peuples ? Découvriraient-ils qu'on les a emmenés en bateau ? Et s'ils éjectaient les partis de gouvernement et toutes leurs politiques ?
Résultat d'une technique de conduite du changement inventée par Platon. Platon estimait que seul le philosophe pouvait diriger la cité. Et, pour mener le peuple, il fallait lui raconter des fariboles. Platon est l'inventeur de l'enfer.
C'est bien cette technique qui pourrait être en train d'éclater à la face de notre gouvernement. On réalise soudain qu'il n'y a pas d'enfer ? Que l'enfer, c'est sa politique ?
Ce n'est pas fini. On en arrive au plus étrange. Les premiers films de Polanski ont pour héros un petit personnage qui lutte contre le mal. Il finit par perdre. Et il s'en trouve très bien. Eh bien, c'est comme cela que je vois nos gouvernements. Ils vivent dans un monde en blanc et noir. Si la colère gronde, s'ils prennent peur, ils vont croire que le mal a vaincu, qu'ils doivent s'allier avec lui. Sans compter, qu'au fond, ils ont beaucoup à y gagner dans une collaboration.
Nous sommes quelques-uns à avoir couché avec l'Allemagne ... et le souvenir nous en restera doux (Brasillach)
Ce n'est pas le peuple qui veut l'extrémisme, ce sont ses gouvernants qui le lui imposent !
(Polanski : Rosemary's baby, Le bal des vampires, Répulsion.
Il existe une raison supplémentaire de la résistance de nos gouvernements à un changement qui ne serait pas la seule expression du "mal". C'est que leur passif n'est pas totalement net. Un malencontreux génocide par ci, une réforme maladroite, qui a donné l'entreprise français au fonds de pension américain, par là... tout ceci est un peu embarrassant si cela venait à être découvert. Alors, plutôt que d'affronter cette désagréable réalité, on préfère croire à un peuple pourri par le vice.)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire