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mercredi 8 octobre 2014

De l’inégalité par l’éducation

Je découvre que même les apparemment bons lycées ou bonnes préparations aux grandes écoles ont de très médiocres professeurs. Or, sans bon professeur, point de salut pour l’élève. Dans les nombreux établissements moins réputés, on me parle de « problèmes d’autorité ». L’enseignant ne parvenant pas à maintenir le calme, il est impossible d’apprendre.

Les élèves étant désormais recrutés dans un milieu riche, statistiquement leur QI moyen est en baisse. Il en est de même de celui du professeur, dont le métier n’a plus rien de prestigieux. Dans un certain sens, tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes. L’un ne fait pas d’ombre à l’autre.

Curieux changement. Hier nous avions des enseignants d’élite qui repéraient dès le cours élémentaire des élèves d’élite (quelle que soit la définition « d’élite »). Aujourd’hui, c’est le parent qui fait le succès. Il doit pousser l’élève et avoir les moyens (le domicile) de lui offrir la meilleure école. Et ce dès la maternelle, comme le dit Jacques Attali

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