J'aperçois l'annonce d'un débat pour Centraliens : et si vous envisagiez d'aller travailler en Allemagne ? Ce qui m'a surpris.
En fait, moi aussi, je vante les mérites de l'Allemagne pour le jeune :
- La France est obnubilée par le diplôme. En Allemagne, ce qui compte, c'est d'être compétent et d'être un bon joueur d'équipe. Il n'y a aucune limite à la carrière de celui qui réunit ces qualités. Qu'il soit Espagnol, Grec ou Français.
- En Allemagne, on travaille bien, on est bien payé, et les relations de travail sont pacifiées.
Mais un paradoxe me frappe dans la discussion centralienne. Si le Centralien veut partir en Allemagne, c'est qu'il est au chômage. Or, former des Centraliens coûte très cher. Et on nous rebat les oreilles de ce que ce type d'ingénieur est supposé être innovateur, créateur, entrepreneur, clé de voûte d'une compétitivité qui bat de l'aile... Dans ces conditions, comment expliquer que tout ce potentiel et cet investissement soit tenté de se vendre au plus offrant ?
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