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mardi 27 janvier 2015

La liberté de parole disruptée ?

La liberté de parole. Tout le monde en parle en ce moment. Et si Internet l’avait « disruptée » ?, me suis-je demandé.
  • Les leaders d’opinion du web ont un intérêt économique à la « digitalisation » du monde, puisque c'est avec elle qu'ils gagnent leur argent. Imaginons que celle-ci tende, sans contrôle, au totalitarisme. Que feront-ils pour l’empêcher ?
  • Sur Internet, la notoriété s'achète, il est facile d’étouffer les voix discordantes.
  • La censure n’est plus dans les mains de l’Etat, supposé représenter le peuple, mais dans celles d’acteurs privés, comme Facebook et  Google, supposés défendre leurs propres intérêts.
  • Mes élèves craignent de plus en plus de s’exprimer sur Internet, même sur un blog privé. En entreprise, les échanges de mails sont surveillés, et les réseaux sociaux ne contiennent que des banalités. (Ce qui est regrettable, car un réseau social permet d’aider plusieurs changements en parallèle, et à distance.)
  • Les médias traditionnels ont été torpillés.
Une fois de plus, après la destruction il va falloir sérieusement réfléchir à la création.  

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