Un matin, j'entendais Jean-Pierre Chevènement parler des caricatures de Mahomet. Elles seraient insultantes si elles sont faites par un professeur de dessin, en cours, mais pas par Charlie Hebdo. Je n'ai pas très bien compris la différence qu'il y avait entre les deux. Par ailleurs, la presse étrangère n'a pas choisi de les publier.
Il me semble que, dans cette affaire, ce qui définit qui a droit à la "liberté de parole" est le statut social. Le fort a raison. Ce qui manque, c'est un débat. Pour ma part, il me semble que la liberté de parole s'arrête là où des personnes se sentent insultées dans leur identité. Particulièrement des gens auxquels la société donne peu de pouvoir.
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