On dit que la Grèce est "clientéliste". Cela m'a plongé dans de profondes réflexions. Comment marche le clientélisme ?, me suis-je demandé. Peut-il être durable ? Et si ce n'était pas ce que l'on pense? Une tentative de modélisation systémique :
L'impact qu'a l'Etat sur notre richesse n'est pas tant dans ce qu'il nous donne ou dans ce qu'il prélève, que dans la réglementation qu'il fait respecter. C'est elle qui oriente, principalement, les flux financiers. (Supprimer les droits de l'homme, par exemple, peut faire gagner beaucoup d'argent à certains, et faire perdre leur vie à d'autres, idem pour la réglementation environnementale...) Je me demande si le clientélisme ne s'apparente pas au "selective inforcement". Ce que donne l'Etat n'est pas totalement légal. Par exemple, un groupe obtient des avantages dissimulés. De ce fait, il se sent en tort. Il ne peut plus s'unir à d'autres pour agir sur les lois et obtenir une répartition correcte des richesses. Mieux. A l'occasion, l'Etat peut même lui retirer ses avantages : dès qu'ils seront connus le reste de la population s'indignera. C'est diviser pour régner.
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