Indices d'une chute de la qualité de The Economist :
- J'ai noté un fléchissement pendant les vacances, stagiaires ?
- Petites entourloupes, qui semblent dire que les journalistes en font de plus en plus. Par exemple, il arrive souvent qu'il y ait plusieurs articles sur un même thème. Ou que quelque-chose qui semblait destiné à l'Europe ou à une autre région, se retrouve en partie économie.
- Il y a aussi ce site web qui n'arrête pas de me demander de m'identifier. Me prendrait-on pour un voleur de contenu gratuit ?
- Plus généralement je juge les articles bien moins bons qu'il y a trente ans, et, pour être honnête, très mécaniques (un paragraphe = une idée + chiffres en appui). Mais je souffre peut-être du mal du vieux schnock.
Du coup, je me suis demandé s'il n'y avait pas eu restructuration.
J'ai regardé (rapidement) les rapports annuels du groupe. C'est le cas ! Il demeure très rentable (marge de 17,8%, 59m£ pour un CA de 332m), mais son chiffre d'affaires et sa rentabilité baissent (-30 et -8m£ en 2 ans). Un plan social vigoureux aurait été mené dès 2012, la masse salariale a été nettement réduite (de 118,1m£ à 104,9). 200 personnes auraient été licenciées soit une sur 8 ! Ce qui explique peut-être que la rentabilité du groupe demeure élevée.
En fait, tout est en baisse : les revenus des souscriptions passent de 177 à 167m£ en 2 ans ; la publicité de 127 à 95m. Révolution numérique si j'en crois ce qui est dit.
En tout cas, The Economist sait où est le véritable créateur de valeur.
- Ses employés sont virés en masse.
- La qualité de son produit baisse. Et, bien sûr, plus question d'attirer le lecteur par des offres promotionnelles. Le client est là pour payer. Et pas pour donner un avis inconvenant.
- Son ancien directeur général touchait un salaire de 1 m£, ce qui est remarquable pour une PME. Et croissance continue des dividendes. Le bénéfice par action est de 174,6p, dont 163,4 est distribué à l'actionnaire...
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