Hier j'entendais dire que les syndicats de Radio France avaient opposé à leur direction une étude qui montrait que le plan qu'elle prévoyait n'atteindrait pas les objectifs qui lui étaient assignés. Le gouvernement aurait fait un bruit favorable. La direction de Radio France se serait montrée ouverte à la discussion.
Dans un précédent billet, j'expliquais que la grève n'était plus efficace. En revanche, il me semble que cette technique l'est. Je crois que si les syndicats prenaient une perspective d'actionnaire, ils défendraient bien mieux les intérêts des salariés qu'aujourd'hui. Et cela pour au moins deux raisons :
- La plupart de nos dirigeants ont une faille : ce sont des "gestionnaires" (énarques pour la plupart). Ce sont des ritualistes qui appliquent des "modes de management". Ils ne réfléchissent pas en termes d'intérêt de l'entreprise. D'ailleurs ils connaissent rarement son métier.
- Les plans d'économie actuels portent sur le personnel. Or, son salaire occupe une part relativement faible des coûts de l'entreprise. Et c'est l'homme qui demeure encore le meilleur "créateur de valeur" de l'entreprise, pas la machine ou le "numérique".
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