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samedi 3 octobre 2015

Argenteuil

Un samedi, un hasard de la SNCF m'a fait explorer en bus les environs d'Argenteuil. Cela faisait presque 40 ans que je n'étais pas passé dans la ville de mon enfance. Et ce que j'ai vu m'a glacé. J'ai eu l'impression de passer dans Detroit. Ce qui, de mon temps, était des rues commerçantes, grouillantes de vie, n'était maintenant plus que vitrines condamnées. Plus loin, à la place du stade que je connaissais, des équipements sportifs laids et coûteux, puis des HLM tristes mais qui avaient fait l'objet, visiblement, d'investissements récents, finalement des zones pavillonnaires un peu misérables, des constructions anciennes plus ou moins bien entretenues, avec de temps à autres des empilages de pièces mécaniques. 

J'ai eu le sentiment que la vie s'était enfuie. 

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