Plus on dépense en technologies de l'information, plus la productivité mondiale baisse. C'est le paradoxe de Solow, et il s'affirme. Explication ? Le Financial Times pense que ce qui pêche est l'investissement en formation. Autrement dit, c'est une question de conduite du changement. Effectivement, c'est ce que je soupçonne depuis longtemps. Au moins depuis que j'ai enquêté sur l'utilisation des ERP. (Etude chez Slideshare.) C'est d'ailleurs pour cela que j'ai eu le temps de changer d'avis.
Et si l'informatique avait été utilisée pour sortir la "valeur" de l'entreprise, i.e. abaisser la masse salariale représentée par ses personnels, au profit de quelques gagnants des dernières évolutions de la société ? Ces gagnants sont, pour simplifier, les titulaires de MBA les plus prestigieux. A savoir, les dirigeants de multinationales, les dirigeants de fonds et autres financiers, et les dirigeants de cabinets de conseil.
Par ailleurs, les quatre autres théories en course sont, d'après le FT :
Economists, who have been struggling with this conundrum since Robert Solow first wrote about it in 1987, have four theories for what causes it: there are productivity gains, but we just do not measure them correctly; some individuals and companies make productivity gains, but these come at the expense of others — so there is no net gain; there is a time lag before productivity gains show up; there are no productivity gains because IT is so hard to manage.
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