La direction de VW était-elle au courant... ? m'interroge un ingénieur.
Je lui demande : dans votre entreprise, parle-t-on de ses problèmes ?
Nous gérons des centrales nucléaires, imaginez ce que cela donnerait si on les cachait !, me répond-il.
Et si c'était cela qui permettait de savoir si la confiance règne dans l'entreprise ?
Mais il y a encore mieux, peut-être. Non seulement on ne masque pas ses problèmes mais dès que l'on a un problème on appelle à l'aide, et ce de manière agressive. C'est une technique que j'ai rencontrée dans une (grande) entreprise. Dès que quelqu'un rencontrait une difficulté, il en faisait la préoccupation du groupe. C'est à cela que l'entreprise devait son étonnant succès, pensait son PDG (tout de même un peu las de ne jamais être sûr d'avoir le dernier mot).
En résumé, il semblerait qu'il y ait une échelle de la confiance à trois valeurs :
- Je cache mes problèmes.
- Je ne cache pas mes problèmes.
- Quand j'ai un problème, j'utilise l'organisation pour le résoudre. Mon problème n'est pas le mien, mais celui de l'organisation.
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