Nouvelle formidablement surprenante. La mairie de Paris utiliserait une technique qui est associée au scandale d'ENRON. C'est ce que l'on appelle de la comptabilité créative. Il s'agit d'enregistrer en un coup des gains correspondant à des années de revenus, "mark to market" en anglais. Dans ce cas, la mairie reçoit 6,5m de revenus de location par an, et ce pour les 60 ans à venir. Elle entre 360 millions dans ses comptes, d'un coup. Elle a crée 350 m de revenus ! Cela lui permet de masquer les ponctions faites par l’État, sans avoir besoin de renoncer à un plan d'investissement extrêmement ambitieux. Et ce, apparemment, avec la bénédiction de l’État.
la Ville a utilisé les possibilités ouvertes par un décret du 27 novembre 2015 qui lui permet désormais de reprendre « en section de fonctionnement des loyers capitalisés qu'elle avait au préalable comptabilisés en recettes d'investissement au titre de ses dettes », indique la chambre régionale des comptes (CRC) d'Île-de-France. Ce sont donc 360 millions d'euros qui ont été comptabilisés en section de fonctionnement par la mairie, au lieu de la seule la quote-part annuelle de la recette de loyers (ici 6,5 millions d'euros ) qui, au titre du principe d'annualité budgétaire, « incrémente le résultat de fonctionnement de l'exercice », note la CRC.
La Grèce aussi a utilisé ce genre de méthode...
Paris va-t-il faire faillite ? Le ver de la comptabilité créative a-t-il pénétré l'Etat ?
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