Dans la Bible, le serpent parle d'amélioration. Ne serait-il pas une amélioration de "connaître" ? Seulement, celui qui "connaît" ne peut pas rester au paradis. Il y a injonction paradoxale.
Si l'on veut la connaissance et le paradis, il faut "changer". Cela demande de considérer ces deux concepts et de se demander ce qu'il y a, au dessous, de plus fondamental. Qu'est-ce que le paradis, qu'est-ce que la connaissance ? Et si le paradis n'était pas l'état, béat, du légume ? Et si la connaissance était tout sauf recherche de la certitude ? Et si le bonheur se trouvait dans une quête, inquiète, permanente et sans but ? Et si l'on "n'était" pas, mais l'on devenait ?
Le problème de notre temps est la confusion entre amélioration et changement. Le serpent flatte nos faiblesses. Il nous monte contre notre famille, notre culture, et même notre santé. Seulement, nous ne sommes rien sans elles. Notre identité c'est elles. Que faire ? Utiliser le serpent. Ou changer pour ne pas changer. Voilà pourquoi le nationaliste crève. Il ne peut rien contre celui qui comprend le serpent. La définition initiale de paradis semble être "jardin clos" (oasis ?). Elle n'était pas durable.
(Mécanisme "dialectique", dit le philosophe.)
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