La France a toujours été mal à l'aise avec la démocratie représentative. La raison en est qu'elle instaure des "corps intermédiaires". Ceux-ci, hommes politiques, syndicalistes, conseils d'administration de mutuelles, fonctionnaires... accaparent le pouvoir (sous une apparence d'affrontement ?) et maintiennent un statu quo qui les arrange, mais qui n'est plus adapté aux circonstances du moment. Ils deviennent une oligarchie et empêchent le changement nécessaire.
D'où l'idée de la démocratie directe. C'est le concept originel de la démocratie : le citoyen gère, en égal, les affaires de la cité. La France a une façon originale de concevoir la question. C'est l'association.
Ni individualisme, ni collectivisme. Clémenceau : « défenseur de l’individu, de l’entreprise individuelle, il ne peut accepter le triomphe de l’individualisme. Car l’individu fait partie d’un corps social (...) en même temps, il ne peut accepter le communisme (…) l’individualisme absolu, expression de la barbarie, le socialisme collectiviste est un déni de l’individu, mais les responsabilités de l’État social doivent être reconnues. »
La démocratie directe peut exister dans une démocratie représentative. Il suffit que le citoyen ait les moyens, lorsqu'il est mécontent, de déclencher un mouvement collectif qui fasse bouger le système, pacifiquement !, en dépit des intérêts qui tentent de le bloquer. (Leader du changement.)
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