L'enjeu des élections ? Le "syndrome chinois", comme dans le film du même nom. Une dislocation de la France, qui expédie l'Europe par le fond, et qui ébranle le monde.
On pense souvent aux Trente glorieuses comme à une période d'expansion. Mais, cette période n'a pas été sans crises. Seulement, le souci des gouvernants était la cohésion sociale. En particulier, leur obsession était le plein emploi. C'est cela qui a changé. Avec l'oubli des raisons de la guerre, le principe de notre société est redevenu le conflit. Parfois du fait d'un simple intérêt égoïste, mais souvent par volonté d'éradication du "mal".
De Gaulle représentait "la France". Si elle avait dû procéder à un règlement de comptes, jamais elle n'aurait pu se relever de la guerre. Y a-t-il un de Gaulle dans la salle ? Emmanuel Macron ? Mais, de ses idées à sa profession (financier), en passant par son parcours (le grand commis de l'Etat devenu oligarque), il est une inconcevable combinaison des facteurs de dislocation. Qui aura le dessus : le ramage ou le plumage ?
Faut-il désespérer ? Il arrive que le peuple soit plus sage que son élite. Un miracle est possible.
(On me répondra que de Gaulle était un Macron. C'était un général = un professionnel du conflit. Et on l'a porté au pouvoir, en 58, pour éviter un coup d'Etat de l'armée... En effet, pour signer une paix, il faut être un militaire victorieux, pas un pacifiste. Décidément, voter est un acte de foi.)
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