Film précurseur ! C'est la théorie des 0,1% avant les 0,1%. 30 entreprises contrôlent 10% de la richesse mondiale. C'est le thème de ce film d'Henri Verneuil. Il date de 1982.
Une multinationale, qui, par ailleurs, a collaboré activement avec le régime nazi, tente d'acquérir une entreprise française pour faire du commerce avec un pays fâché avec les USA, puis utilise les services secrets de ce pays pour liquider les gêneurs. (Dont Patrick Dewaere.) On la montre optimiser ses impôts, par le prix de transfert. On y voit un dirigeant, Mel Ferrer, demander que l'on écrive sur sa tombe la valeur de l'action de son entreprise. Pour inspirer ses successeurs.
Tout s'explique
Caricatural ? Imaginons que le dirigeant ait un Dieu : la valeur boursière. Alors ? Elémentaire... La collaboration avec les Nazis ?(cf. Opel et GM.) Comme l'explique le film, les dictatures sont prêtes à payer cher pour acheter la technologie dont se nourrissent leurs guerres. Deuxième exemple : respecter les lois nationales coûte cher. On les contourne en jouant les intérêts des uns contre les autres. C'est ainsi que l'on peut éliminer quelqu'un quasiment légalement. Il suffit de faire savoir à un pays que telle personne empêche un accord pour que celui-ci fasse ce qu'il faut pour s'en débarrasser. L'entreprise n'est pas responsable du résultat final. Dernière conséquence : ce que vaut un homme est sa fortune. Le riche compte infiniment plus que les autres. Alors, en perdre quelques-uns...
Caricatural ? Imaginons que le dirigeant ait un Dieu : la valeur boursière. Alors ? Elémentaire... La collaboration avec les Nazis ?(cf. Opel et GM.) Comme l'explique le film, les dictatures sont prêtes à payer cher pour acheter la technologie dont se nourrissent leurs guerres. Deuxième exemple : respecter les lois nationales coûte cher. On les contourne en jouant les intérêts des uns contre les autres. C'est ainsi que l'on peut éliminer quelqu'un quasiment légalement. Il suffit de faire savoir à un pays que telle personne empêche un accord pour que celui-ci fasse ce qu'il faut pour s'en débarrasser. L'entreprise n'est pas responsable du résultat final. Dernière conséquence : ce que vaut un homme est sa fortune. Le riche compte infiniment plus que les autres. Alors, en perdre quelques-uns...
Autre thème : le journaliste contre la multinationale. C'est très américain. Mais, ici, le journaliste en appelle aux Etats, pour qu'ils régulent les multinationales. Aux USA, le film aurait été à la gloire de l'individu, capable de tout. De construire des multinationales, ou de les faire tomber. Du mal, ou du bien. Il aurait été une leçon de morale.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire