Il y a peu, il y a eu une vague de départs de journalistes chez France 2. France Info l'expliquait par la lettre de mission de la dirigeante de la chaîne. On exigeait qu'elle réduise le nombre de "vieux hommes blancs". Malheureusement, était-il ajouté, son auditoire étant lui aussi constitué de blancs décrépits, il la désertait.
Voilà qui illustre une vision moderne du changement. Dans le changement, il y'a des gagnants et des perdants, nous disent les experts du changement. C'est évident. Curieux, aucun des travaux sur le changement n'a jamais affirmé cela. Et d'ailleurs, c'est ce qui a coûté sa place à Mme Clinton. Elle aussi n'aimait pas le vieil homme blanc. Malheureusement, il était un pilier de son électorat. Du coup, elle a fait élire un vieille homme blanc.
La leçon de tout ceci est que nous sommes interdépendants. Personne ne peut perdre, sans que je perde... Le vieil homme blanc est l'avenir de la jeune colorée ?
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