Le roman précédent (Les jeux sauvages) m'a fait me demander s'il n'appartenait pas au même courant littéraire que l'oeuvre de Roger Nimier, et de quelques autres. D'où ma lecture des Epées.
Alors ? Ce livre a été publié en 48, par un auteur de 23 ans. Ses premières pages coupent le souffle. C'est une attaque en règle des fondations de la société. Le monde est abjecte. Et le héros, un milicien, s'en réjouit. La phrase et courte. Elle ne dit jamais ce que l'on attend d'elle. Mais, bien vite, cela m'a lassé. C'est de la mécanique.
J'ai pensé que la société de l'époque était extraordinairement permissive. Je me suis aussi rappelé Radiguet et Le diable au corps. Il semblerait qu'à chaque guerre la nouvelle génération ait une envie irrépressible de provoquer l'ancienne. Il est vrai qu'il est d'une audace folle d'insulter des gens qui vous veulent du bien.
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