- Apprentissages initiaux (lire, écrire, compter)
- Socialisation (apprentissage de la vie en société)
- Esprit critique (penser, sans se laisser influencer)
- Intégration (assimiler l'immigré, mais aussi éviter l'apparition de forces sociales centrifuges)
- Epanouissement (ce que les psychologues appellent "réalisation de soi" : trouver et exprimer son identité).
- Formation pratique, en vue d'un emploi (c'est à dire d'une place dans la société)
- Formation continue.
Aussi, il est certainement une bonne idée de chercher les "bonnes pratiques". Si l'on parvient à comprendre les conditions favorables à une vie réussie (ou à une vie ratée), on pourra en faire profiter la société dans son ensemble. Une démarche d'expérimentation est impérative.
Nouvelle constitution
Mais il y a plus fondamental. Ce qui est atteint, avec l'Education nationale, c'est le principe sur lequel repose notre société depuis la Révolution. Et peut-être même avant. Puisque la Révolution a emprunté beaucoup à l'Ancien régime. Ce principe, me semble-t-il, c'est que "l'on naît homme". (Il faut aussi dépoussiérer la question de ce qu'est la science.)
C'est lui qui a disjoncté. Il faudrait le remplacer. Cependant, il me semble que ce travail est impossible à faire par une approche purement théorique et intellectuelle, à la Platon. Il demande un processus créatif, qui se nourrit d'une confrontation au concret et au pratique. C'est en attaquant sous problème par sous problème qu'émergera un principe organisateur d'ensemble.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire