Après Jean d'Ormesson, Johnny Halliday. Dans ma toute première enfance, au début des années 60, c'était la plus grande de nos vedettes. On disait qu'il était très riche, et on parlait des voitures qu'il achetait. Cela surprendrait aujourd'hui, mais il était en concurrence avec Antoine, le degré zéro du talent. Je me souviens aussi que Johnny avait une réputation sulfureuse. Une sorte de fléau des valeurs de la France de l'époque. Le parfum du scandale faisait son succès.
Il a mal vieilli. Contrairement à Eddy Mitchell, l'âge ne lui pas apporté le changement et la maturité, mais la décrépitude. Des journalistes l'appelaient "le beau jauni" ou sous-titraient une photo de lui, aviné, "la dernière tournée". A l'époque certains se faisaient concessionnaires de voitures américaines, lui l'a été de la culture des USA. Et cela s'est arrêté là ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire