Slurp, une mode qui gagne ? Slurp, c'est l'orateur dont les propos sont entrecoupés de ré ingurgitation de salive. J'ai repéré ce phénomène chez les critiques de cinéma, il y a déjà longtemps. Il semble gagner de plus en plus de terrain. La raison est peut-être la même partout. La critique de cinéma est une transe. Le critique étale sa science. Il va jusqu'au bout de son souffle. Et doit le reprendre en parlant.
La pratique antérieure paraissait celle d'une connaissance maîtrisée. La parole était un cours, ou peut-être était-elle prudente, pas une création, ou une improvisation ? Slurp, le bruit de l'auto satisfaction ?
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