Greed and fear, disent les Anglos-saxons, lorsqu'ils parlent du marché. C'est probablement aussi ce qui caractérise le patron. En particulier, il a peur du changement. Si j'en crois le Financial Times, cette année il s'inquiétait du grand mouvement de contestation des élites qui parcourt le monde. C'est pourquoi il attendait avec curiosité la venue de M.Trump à Davos.
Il a été rassuré. De M.Macron à M.Trump, le mot d'ordre était : investissez chez nous. Quant à M.Trump, on l'apprécie de plus en plus. Car, ce que redoute l'entreprise, c'est l'incertitude. (Elle n'aime la concurrence que lorsqu'elle s'applique aux autres. Pour le reste elle adore les lois.) M.Trump est apparu un instant imprévisible. Mais, son bilan de président a rassuré les inquiets. D'ailleurs, il a montré à Davos que, quand il le voulait, il pouvait faire un discours dans lequel se reconnaîtrait n'importe quel président américain.
La conclusion de Davos : business first ?
(Mais à condition de respecter quelques apparences, et de ne pas trop en faire en termes de licenciements sauvages, de réduction des salaires ?)
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